Le Cid

D’après Pierre Corneille

Rien n’arrête Toone même pas d’affronter le redoutable Cid Campeador,
personnage hors norme de la poésie épique castillane dont s’est inspiré Pierre Corneille.
C’est dans ce rôle que le jeune comédien José Géal passe son audition
en 1951 et entre au Théâtre National de Belgique alors dirigé par Jacques Huisman.
Devenu Toone VII, il adapte l’oeuvre avec la complicité de Barès, en 1970.
Maintenant Nicolas Géal – Toone VIII programme avec enthousiasme
ce morceau de bravoure.
Woltje, le ketje de Bruxelles, qui parcourt de son franc-parler tout
le répertoire parodique des Toone, s’empare ici du rôle-titre.
Il écarte d’un "Steik ! T’es mort et tu joues plus avec" l’impudent
qui outrage son père.
Woltje-Cid commet du même coup l’irréparable en supprimant
le géniteur de l’opulente Chimène qui le fait bibberer jusqu’à son dikken tien (*).
La belle se répand en stances vengeresses à faire frémir le roi
qui ressemble à s’y méprendre à Léopold II, notre souverain-bâtisseur.
Suite à découvrir sur la scène dans les décors et costumes réalistes
de l’excellent Nuno Corte-Réal.


“Sire, c’est embêtant, y a toujours pas d’gouvernement” (version actualisée)

(*) Bibberer : trembler, frissonner.
Dikken tien : gros orteil
"Trembler jusqu’à son gros orteil", c’est à dire s’émouvoir.

Il n'y a pas de représentations prévues.

Calendrier