La Pie sur le gibet & La Tentation de Saint-Antoine

Le 450e anniversaire de la mort de Pieter Bruegel en 2019.

Bruxelles et Bruegel sont inextricablement liés. Non seulement Bruegel a passé la majeure partie de sa vie à Bruxelles, mais il y a également été inhumé et vous pouvez encore admirer une grande partie de son œuvre dans les plus beaux musées de Bruxelles.

La Pie sur le gibet

Farce d’après Breughel l’ancien.
De Michel de Ghelderode.
Adaptation de José Géal.
En première partie.

Voici comment Michel de Ghelderode présente la scène :
« Au doux pays Brabant, du temps qu’y vaguait et peignait Breughel, dit le drôle, par une lumineuse matinée d’or vif et d’azur fin, au sommet d’une colline où pousse une herbe grasse piquetée de fleurettes blanches et jaunes. De cet endroit, l’œil découvre toute une vallée et, plus loin, sur le versant, les murailles et tours de la bonne ville de Bruxelles. Toutefois, ce lieu est de Justice et, pour que nul n’en ignore, s’y dresse une potence. Cette potence a été peinte en rose, dont la traverse sert de perchoir à une pie de fier aspect. On n’entend guère que le pépiement des oiselleries que sont les bosquets proches, ainsi que, parvenant par moments sur les ondulations de la brise, les harmonies d’une kermesse aux environs. Deux pieds émergent de l’herbe, qui sont d’un dormeur dont on surprend le ronflement. »
Toone VII joua cette pièce au Musée royal d’Art Ancien lors de la magnifique rétrospective consacrée à Breughel.

La Tentation de Saint-Antoine

De Michel de Ghelderode.
Adaptation de José Géal.
En seconde partie.

Le jeu de « La Tentation de Saint-Antoine », farce très populaire depuis le moyen âge, interprétée par les marionnettistes forains dont on nommait le castelet « Baraque Saint-Antoine », nous est parvenu grâce au jeune Michel de Ghelderode passionné par les « Pouchenelle » de Bruxelles. Le dramaturge belge recueillit ce jeu au début du siècle passé de la bouche d’anciens joueurs illettrés.
Cette farce médiévale fut jouée par José Géal dans la cave de Toone VI – Pierre Welleman, place de la Chapelle, lors de la soirée d’adieu au « Lievekenshoek », en 1963.

There are no future events.

Calendar