Le Bossu

d’après Paul Féval

Publié en 1857 sous la plume de Paul Féval, avocat breton qui se fait connaître comme romancier à Paris, Le Bossu ou le petit Parisien est le prototype des romans de cape et d’épée.
Le héros, Henri de Lagardère dit le Bossu, sauve de justesse Blanche, fille de Philippe de Lorraine, duc de Nevers. Il a la double tâche de venger le père et de rendre la fille à sa mère.
Le beau Lagardère, maintes fois repris au cinéma, détient la fameuse botte secrète du duc de Nevers et va s’en servir seul contre tous. Il usera de la ruse pour faire éclater la vérité.
A cette fin, il se déguisera en bossu et, laid comme Esope dont il prendra le nom, va intriguer dans un Paris corrompu. Le climat de cupidité s’aggrave encore par l’impact du système financier de John Law.
Les Toone du passé ont rebaptisé la fille du duc de Nevers. Du prénom Aurore hérité de sa mère, l’héroïne est devenue Blanche dans le répertoire des marionnettes. Erreur d’une tradition orale? Confusion naïve? La question est ouverte.
Le récit original du père Féval s’est étoffé sur la scène de Toone de la jeunesse du Bossu créée de toutes pièces par le fils de l’auteur qui va en exploiter la veine. Peu importe.
Les deux auteurs n’ont-ils pas les mêmes nom et prénom?
Duel entre l’honneur et l’ignominie, le Bossu fut à ce point populaire que les anciens Toone en ont dessiné les protagonistes sur leur castelet. TOONE VIII en perpétue la tradition.
Comme dit le bretteur: "Si tu ne vas pas à Lagardère, Lagardère ira-t-à toi." (sic)
La pièce se joue dans de superbes décors et costumes dûs à Thierry Bosquet.
Décors et marionnettes font partie du Patrimoine de la Communauté Française de Belgique.

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